Gilles Roth a assisté aux réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM)

Le ministre des Finances, Gilles Roth, s'est rendu aux réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) à Washington, du 17 au 19 avril 2024. A l’ordre du jour figuraient les défis internationaux actuels, tels que la situation géopolitique, les perspectives économiques mondiales, dont le risque de la fragmentation géoéconomique, la coopération internationale et le changement climatique.

Dans ce cadre, Gilles Roth a participé à une réunion entre la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et les décideurs politiques européens. Lors des discussions, une attention particulière a été accordée aux risques de fragmentation de l’économie mondiale. En ce sens, la réunion s’est concentrée sur la manière de renforcer la compétitivité en Europe et sur les rôles de l'investissement public et de la politique industrielle.  

Le ministre Roth a souligné dans ce contexte que « nous naviguons dans un paysage mondial en constante évolution, marqué par plusieurs crises. Il est essentiel que l’Europe trouve un juste équilibre entre le renforcement de son attractivité économique et une coopération internationale. Nous devons maintenir notre engagement en faveur de marchés ouverts et nous opposer à la fragmentation géoéconomique et au protectionnisme ».

Les débats de la quarante-neuvième réunion plénière du Comité monétaire et financier international (IMFC) ont avant tout ont porté sur l’agression russe contre l’Ukraine, l’évolution à court terme de l’inflation et des taux d’intérêt, tout comme les prévisions de croissance, les niveaux d’endettement des pays et la fragmentation des économies mondialisées.

Ces mêmes enjeux ont également marqué les discussions lors de la traditionnelle réception des dirigeants des principales banques multilatérales de développement à l’Ambassade du Luxembourg. A cette occasion, le ministre Roth a mis en avant les sujets d’intérêt et les priorités pour le Luxembourg, ainsi que le rôle que la place financière et notamment la Bourse de Luxembourg peuvent jouer pour soutenir l’œuvre des banques multilatérales de développement.

En marge des réunions des constituantes au FMI et à la BM dont le Luxembourg fait partie, le ministre des Finances a eu des entrevues avec les directeurs exécutifs respectifs, Paul Hilbers (FMI) et Hayrettin Demircan (BM). Celles-ci ont avant tout permis de dresser le bilan sur les développements internationaux, les perspectives économiques et les évolutions institutionnelles récentes. A cette occasion, Gilles Roth a annoncé que le ministère des Finances luxembourgeois organisera, en collaboration avec la Banque centrale du Luxembourg, la réunion annuelle de la constituante en 2025.

Le ministre Roth a également rencontré plusieurs représentants du FMI, à savoir le directeur général adjoint, Kenji Okamura, et le Chef de mission pour le Luxembourg, Emil Stavrev. Les échanges ont permis de tirer les principales conclusions sur les missions du « Financial Sector Assessment Program » (FSAP) et de l’Article IV au Luxembourg. Dans le cadre d’une réunion avec Vladyslav Rashkovan, directeur exécutif adjoint pour l'Ukraine, le ministre a réaffirmé la solidarité et le soutien continu à l'Ukraine. Par ailleurs, le ministre Roth a participé à la réunion ministérielle du Groupe d'action financière (GAFI), pour le compte de la ministre de la Justice.

Finalement, le ministre a profité de son déplacement à Washington pour une réunion bilatérale avec le ministre des Finances de la Turquie, Mehmet Şimşek. La situation macroéconomique et géopolitique actuelle, ainsi que les priorités des secteurs financiers respectifs ont été abordées.

Il a également rencontré le Gouverneur de la Banque centrale d’Israël, Amir Yaron, pour un échange de vues.

A l’issue des réunions de printemps, le ministre des Finances, Gilles Roth, déclare : « En ces temps difficiles, les institutions multilatérales sont essentielles pour trouver des solutions aux défis économiques mondiaux. Le Luxembourg soutient pleinement l'ordre mondial multilatéral, qui est nécessaire aujourd'hui plus que jamais ».