Confirmation de l’évolution positive des finances publiques en 2016

Pierre Gramegna, ministre des Finances, a présenté aujourd’hui à la réunion conjointe de la Commission des finances et du budget (Cofibu) et de la Commission du contrôle de l'exécution budgétaire (Comexbu) de la Chambre des députés la situation budgétaire prévisionnelle de l'État au 31 décembre 2016.

Les chiffres prévisionnels confirment l'évolution positive de la situation budgétaire de l'État. Ainsi, le solde de l’administration publique, largement excédentaire, s'améliore encore par rapport aux chiffres avancés au 3e trimestre 2016. Quant au solde de l’administration centrale, les dernières estimations permettent de confirmer l’amélioration déjà constatée au cours de l’année 2016 et d'anticiper ainsi un déficit bien inférieur à celui prévu au budget.

À noter par ailleurs que les dépenses continuent à augmenter moins rapidement que les recettes (+3,6% contre +4,2%). Dans ce contexte, les chiffres relatent en particulier que les frais de fonctionnement de l'État sont bien sous contrôle et restent largement en-dessous du niveau prévu au budget 2016. Ceci montre que les mesures du "Zukunftspak", qui continuent d’être mises en œuvre de façon graduelle, portent leurs fruits.

Pour autant, l'État a fait porter les investissements directs et indirects à un niveau record, dépassant pour la première fois les 2 milliards d’euros en 2016, notamment pour continuer l’effort de modernisation des infrastructures et afin de poser les bases d’une croissance qualitative dans les années à venir.

À noter également que les recettes enregistrées au 31 décembre 2016 s’établissent à 100,7% des montants anticipés au moment de l’établissement du budget 2016. Ceci souligne la fiabilité des estimations des administrations, sur lesquelles se base le ministère des Finances pour arrêter son budget annuel.

Pierre Gramegna commente:"Les recettes continuent d’augmenter plus rapidement que les dépenses, ce qui est un signe d’une politique financière saine. Le solde de l’administration publique est largement excédentaire. Grâce à une exécution rigoureuse du budget au niveau des dépenses, le déficit de l’administration centrale se réduit encore. Pour autant, l'État continue à maintenir les investissements à un niveau record, dans l’intérêt de la modernisation de nos infrastructures et de la mise en place des conditions d’un développement qualitatif sur les années à venir. Nonobstant ces développements positifs et au regard notamment des incertitudes au niveau international, il convient de continuer toutefois à mettre en œuvre une politique budgétaire prudente."

Communiqué par le ministère des Finances

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