Présentation du rapport annuel de la Fondation de Luxembourg

Le ministre des Finances, Luc Frieden, en sa qualité de président du conseil d’administration de la Fondation de Luxembourg, et Tonika Hirdman, directrice générale de la Fondation de Luxembourg, ont fait un premier bilan des activités et présenté le rapport annuel 2010 de la Fondation de Luxembourg, le 12 mai 2011.

Après seulement deux ans d’existence, 21 fondations abritées représentant un engagement philanthropique total de plus de 50 millions d’euros ont été créées sous l’égide de la Fondation de Luxembourg. Les domaines d’intérêt général soutenus sont variés, allant du secteur social en passant par l’éducation à la culture alors que les projets se partagent entre le Grand-Duché de Luxembourg, d’autres pays européens ainsi que des pays en voie de développement.

La Fondation de Luxembourg a accueilli à la fin 2010 un total de 18 fondations abritées représentant un engagement total de 50 millions d’euros via des donations et des legs. Actuellement 21 fondations sont gérées sous l’égide de la Fondation de Luxembourg. Ces chiffres démontrent le succès de la jeune institution et son développement rapide depuis sa création fin 2008.

Avec cette création, le gouvernement voulait mettre à dispositon des donateurs un instrument supplémentaire pour promouvoir les engagements dans l’intérêt général. Selon Luc Frieden, la philanthropie est un instrument plus développé que la formule des dons pour soutenir l’engagement social. De plus, la création de la Fondation répondait, d’après lui, au constat que beaucoup d’intéressés avaient certes des idées assez précises de projets sociaux mais ignoraient comment faire le lien entre leur donation et ce projet.

Cet intérêt pour la philanthropie au Luxembourg s’explique, selon Luc Frieden, par le fait que "les résidents au Grand-Duché font preuve d’un engagement social très développé et ont conscience qu’ils doivent faire preuve de responsabilité et de solidarité vis-à-vis d’autrui".

Le ministre a également rappelé les trois objectifs de la Fondation de Luxembourg: conseiller les donateurs, faire le lien entre les donateurs et les bénéficiaires de projets et encourager à la philanthropie. Il a souligné dans ce contexte que la Fondation de Luxembourg ne réalise pas de projets et ne collecte pas non plus de l’argent pour la réalisation de projets. Les donateurs décident eux-mêmes de leur engagement et la fondation abritée met en oeuvre les projets.

"Grâce à la générosité des fondateurs de ces fondations abritées, nous avons eu la possibilité de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à l’enrichissement socioculturel de nombreuses personnes au Luxembourg et dans le monde", a dit Tonika Hirdman, directrice générale de la Fondation de Luxembourg.

La Fondation de Luxembourg offre en premier lieu un conseil indépendant en philanthropie. Outre la promotion de l’engagement dans l’intérêt général, la Fondation a développé de nouvelles formes d’engagement philanthropique avec la possibilité de constituer des "fondations abritées sous l’égide de la Fondation de Luxembourg". Tant la constitution que la gestion quotidienne de ces fondations abritées sont assurées par la Fondation de Luxembourg, qui veillera surtout que tout au long de l’existence de la fondation sous égide, la volonté des fondateurs soit strictement respectée.

Tandis que l’année 2009 était marquée par la mise en place au sein de la Fondation de Luxembourg du premier centre indépendant d’expertise et de conseil en philanthropie au Grand-Duché ainsi que le développement d’une toute nouvelle offre de services pour le secteur financier, l’année 2010 était celle de la croissance et de la maturation de la nouvelle structure. L’exercice 2010 fut ainsi marqué par l’accueil d’un grand nombre de philanthropes et de nouveaux fondateurs avec la création de 18 nouvelles fondations abritées actives dans divers secteurs et sur des thématiques variées. Des exemples concrets sont la création d’un réseau d’écoles prenant soins d’orphelins du SIDA en Namibie, des programmes de soutien pour des enfants vulnérables au Libéria, la création d’une réserve naturelle dans la région de la Campine en Flandre ou des bourses attribuées dans le domaine culturel au Luxembourg pour financer la création d’oeuvres d’arts ou l’organisation d’évènements artistiques.

L’établissement de la Fondation de Luxembourg comme structure de facilitation de l’engagement dans l’intérêt général n’a pas seulement permis de stimuler de nouveaux segments de philanthropie et donc de débloquer des fonds conséquents pour le secteur social et le monde culturel, mais a aussi contribué au développement et à la diversification de l’offre de services de la place financière luxembourgeoise. On constate à ce titre une sensible évolution: de nos jours, le conseil en philanthropie fait partie intégrante d’une gamme complète de services de gestion de fortune.

La Fondation n’est non seulement sollicitée par des philanthropes d’origine luxembourgeoise, mais souvent également par des citoyens européens, déterminés à étendre leur action philanthropique à plusieurs pays.

La stabilité politique et économique du Luxembourg, sa situation au coeur de l’Europe et surtout sa concentration d’experts internationaux multilingues en matière juridique, fiscale et financière, attire les philanthropes de toute l’Europe.

La Fondation de Luxembourg, dont le conseil d’administration est présidé par le ministre des Finances, Luc Frieden, et dont la direction est assurée par Tonika Hirdman, oeuvre dans la promotion de la philanthropie au sens large, sans restrictions quant aux domaines d’action ou son étendue géographique. Les fondations constituées sous son égide travaillent ainsi sur des thématiques variées comme la pauvreté, la culture, la santé, la recherche ou encore l’éducation. La Fondation se voit comme un facilitateur qui réunit les parties prenantes, avec comme premier principe le respect de la volonté des fondateurs qui lui font confiance.

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